Cadre conceptuel

Nous voulions souligner le travail, la détermination, le courage, la résilience, la volonté, l’initiative et l’espoir qui façonnent le quotidien des communautés autochtones.Malgré l’abondance des défis et les difficultés vécues, les élèves inuits continuent d’aller à l’école, plusieurs y retournent après une période d’absence, et certains en sortent diplômés et poursuivent des études universitaires. Nous avons donc voulu privilégier ces histoires positives en examinant la résilience des élèves inuits. Tout en reconnaissant le rôle important des parents et de la communauté afin de favoriser la résilience et la motivation des élèves, nous avons choisi de nous concentrer sur l’environnement de l’école, et plus précisément sur la relation entre l’élève et l’enseignant ou l’enseignante.

En nous basant sur les travaux de Reis, Colbert et Hébert (2005) ; Kinard (1998) ; Larose, Bourque, Terrisse et Kurtness (2001), nous avons élaboré un modèle pour résumer les sources et les manifestations de la résilience. Plusieurs facteurs favorisent ou freinent la résilience des élèves. Nous avons regroupé les sources de résilience en trois catégories : 1) environnemental (ex. : facteurs socioéconomiques, abus de substances, violence…) ; 2) individuel (motivation, estime de soi, espoir, traumatisme vécu, etc.) ; 3) social-relationnel (ex. : rapport avec les pairs, la famille, la communauté, l’école). La résilience reste difficilement mesurable. Nous avons donc privilégié la manifestation de la résilience dans deux domaines : les aspects comportementaux et les aspects cognitifs, autrement dit les capacités, les stratégies et les compétences déployées pour s’adapter.

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